Le pissenlit est une plante des plus étonnantes : parfaitement comestible, tout peut-y être mangé de la fleur aux racines. Et dire qu’on en trouve à peu près partout sous nos latitudes, quelle que soit l’altitude… Certains sentiers et des prairies entières en sont tout bonnement recouverts. Simple à reconnaître, il faudrait être fou pour passer à côté de cette manne. D’autant plus que les fleurs du pissenlit, préparées en confiture, donne un miel savoureux appelé cramaillotte. Lagertha vous explique tout.

Description du pissenlit

Petite plante vivace et comestible, le pissenlit présente des feuilles groupées en rosette (regroupées à la base). Ces dernières sont très fortement et inégalement découpées. Les lobes, plus ou moins dentés, présentent un beau vert. Les tiges, quant à elles, sont creuses et surplombées d’une fleur jaune et plate dont la floraison s’étale de mars à novembre. Les racines en pivot, enfin, font grosso modo la grosseur d’un doigt et sont de couleur brune voire rougeâtre.

Lieu de cueillette

Très commun sur le continent européen, le pissenlit prend ses aises sur à peu près tous les terrains. Par ailleurs, très rustique, il s’accommode des basses températures et peut pousser en altitude : on en retrouve jusqu’à 3000 mètres. On le trouve souvent sur des sites marqués par l’empreinte humaine, à l’instar des pelouses et des prairies, sur le bord des chemins ou dans les friches.

Classification du pissenlit

  • Famille : Asteraceae
  • Genre : Taraxacum
  • Nom botanique : Taraxacum officinale
  • Noms vernaculaires : tête de moine, couronne de moine, tête de moineau, dent de chien, dent de lion, salade de taupe, florion d’or, laitue des chiens, liondent…

Parties comestibles du pissenlit

Pour faire simple, tout se mange dans le pissenlit. Il est comestible à 100 %, de la tête au pied. Qui dit mieux ?

Recettes possibles

Il nous faudrait une page entière pour décliner les recettes possibles avec le pissenlit, tant la créativité de l’homme a conduit à s’en servir pour une multitude de plats stylés. Prosaïquement, vous pouvez vous servir des jeunes feuilles, moins amères, pour une salade. Les racines pourront être cuisinées comme des carottes : crue, bouillies ou poêlées. Mais c’est la fleur qui vous réserve le meilleur. En bouton, préparez-la comme des câpres. Voire, faites-la revenir à la poêle. Un délice. Une fois ouverte, notre cœur balance pour la cramaillotte. C’est ni plus ni moins que de la confiture de fleurs de pissenlit. Mais on croirait manger du miel.

Vertus du pissenlit

Frai ou séché, le pissenlit est un excellent dépuratif, c’est-à-dire qu’il favorise l’élimination des toxines. Autant vous dire que votre foie vous dira merci. Cette caractéristique lui permet également d’être un remède efficace contre de nombreuses maladies cutanées (eczéma, psoriasis, dyshidrose, acné…). Son nom révèle une seconde caractéristique : son aspect diurétique (pisse en lit). Enfin, comme si ça ne suffisait pas déjà, il est riche en fer, en vitamines C et D, en calcium ou encore en manganèse. Son usage comme complément alimentaire permet de traiter le manque d’appétit et les troubles digestifs.