Quel est le meilleur couteau bushcraft pas cher ?

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Dans un précédent article, nous revenions en détail sur le top 10 des meilleurs couteaux de survie. Comme toujours, l’élaboration d’un tel classement conduit à devoir faire des choix, à éliminer de belles lames, à proposer des alternatives pour toutes les bourses. Seul hic : une fois le travail fini, nous avons comme eu le sentiment qu’il manquait à cette publication un milieu de gamme bien fourni, des couteaux bushcraft de bonne facture et que l’on peut s’offrir sans vider son livret A. Pas chers quoi. Parce que ça peut chiffrer vite… Nous vous proposons donc de découvrir cinq lames de qualité entre 30 et 70 €. Comme quoi, un couteau de bushcraft pas cher, ça existe !

Top 1 : Le Rat-1 de l’Ontario Knife Company, la carte de l’élégance

Notre avis : C’est un couteau bushcraft simple, léger, conçu avec de bons matériaux. Le tout accompagné d’une belle finition et d’un manche particulièrement agréable, ce qui est plutôt rare pour les lames de cette gamme de prix. En fait, voilà un couteau bushcraft pas cher, sans prétention mais qui devrait en avoir : il est plus abouti que certains de ses semblables coûtant deux voire trois fois son prix. En revanche, ne vous engagez pas dans du bâtonnage avec ce couteau…

Avantages :

  • Belle finition
  • Un tranchant nickel
  • Verrouillage efficace de la lame
  • Excellente tenue en main

Inconvénients :

  • Assez lourd pour un couteau pliant

Caractéristiques du Rat-1 :

  • Forme de la lame : droppoint
  • Type d’acier : AUS8
  • Matériau de la poignée : G10
  • Poids : 142 g
  • Longueur de la lame : 91 mm
  • Longueur : 218 mm
  • Épaisseur de la lame : 2,9 mm

Top 2 : Le SCHF36 de Schrade, un rapport qualité-prix imbattable

Notre avis : Les mensurations de cette lame la destinent à des travaux rupestres. Entre son poids et sa solidité, ce couteau bushcraft à un prix défiant toute concurrence dégage une espèce de force tranquille. On peut vous dire qu’il n’a pas été pensé pour émincer des oignons… En revanche, hacher menu toutes sortes de branches, c’est clairement son truc. Le tout sans avoir à se soucier de savoir s’il résistera aux chocs

Avantages :

  • Une lame extra-large
  • Une solidité certifiée
  • La garantie à vie
  • Un couteau bushcraft vraiment pas cher 

Inconvénients :

  • Souvent mal affûté à la livraison
  • L’étui est clairement cheap
  • Le revêtement du manche, bof

Caractéristiques du SCHF36 :

  • Forme de la lame : droppoint
  • Type d’acier : acier carbone 1095
  • Matériau de la poignée : élastomère thermoplastique
  • Poids : 380 g
  • Longueur de la lame : 129 mm
  • Longueur : 262 mm
  • Épaisseur de la lame : 6 mm

Top 3 : Le SRK SK5 de Cold Steel, un look très tactique

Notre avis : Avec sa lame de 5 mm d’épaisseur, son tranchant à faire pâlir un bison et son look agressif, le SRK SK5 est un couteau bushcraft bluffant. Éprouvé par les Navy Seals, il est à la fois polyvalent et résistant. Ce n’est évidemment pas le meilleur couteau bushcraft dans sa gamme, mais pour ce prix, on a rarement vu mieux. Approuvé !

Avantages :

  • Poignée très confortable
  • Excellent tranchant
  • L’étui est des plus pratiques
  • Un couteau bushcraft pas cher

Inconvénients :

  • Plus profilé pour le combat que la survie
  • Acier trop tendre

Caractéristiques du SRK SK5 :

  • Forme de la lame : clippoint
  • Type d’acier : SK-5
  • Matériau de la poignée : Kray-Ex
  • Poids : 215 g
  • Longueur de la lame : 154 mm
  • Longueur : 273 mm
  • Épaisseur de la lame : 5 mm

Top 4 : Le Bear Grylls Ultimate de Gerber, l’atout de la polyvalence

Notre avis : Son petit plus tient à trois fois rien : les teintes oranges de la poignée vous assurent de ne jamais le paumer. Smart ! Après, c’est aussi et surtout un bon couteau bushcraft qui remplit ses missions de base : solidité, équilibre et maniabilité. Une sorte de compromis qui conduit cette lame à se positionner comme la plus polyvalente de sa gamme. Ni trop grosse, ni trop fine. Elle s’adapte à la plupart des situations. Sans compter que les objets fournis en kit, comme l’allume-feu, peuvent s’avérer utiles. Pour en savoir plus sur ce couteau Bear Grylls Ultimate, n’hésitez pas à consulter notre fiche complète.

Avantages :

  • Une belle épaisseur de lame pour un poids correct
  • Le kit de survie fourni avec
  • 25 ans de garantie

Inconvénients :

  • Aiguisage insuffisant à la livraison
  • L’affûtage doit être réalisé régulièrement
  • Le manche en plastique donne un air bas de gamme

Caractéristiques du Bear Grylls Ultimate :

  • Forme de la lame : droppoint
  • Type d’acier : inoxydable
  • Matériau de la poignée : nylon
  • Poids : 209 g
  • Longueur de la lame : 122 mm
  • Longueur : 254 mm
  • Épaisseur de la lame : 4,5 mm

Top 5 : Le Dozier Folding Hunter de Ka-Bar, le poids plume

Notre avis : Voici typiquement le genre de couteau bushcraft, vraiment pas cher, pour lequel la critique se montre unanime : c’est une petite bombe, l’un des meilleurs de sa catégorie. La preuve en une énumération : son acier est remarquable pour un tel prix, la poignée dispose d’une adhérence nickelle, sa légèreté est incomparable. Eh oui, 65 g, qu’est-ce que c’est ? Juste ce qu’il faut pour glisser ce couteau dans sa poche et l’oublier. Pratique. 

Avantages :

  • Une légèreté incroyable
  • Impossible à perdre avec un telle couleur
  • La poignée en zytel au top
  • Garantie à vie

Inconvénients :

  • Mauvais affûtage en sortie d’usine
  • Difficile de l’ouvrir à une main

Caractéristiques du Dozier Folding Hunter :

  • Forme de la lame : droppoint
  • Type d’acier : AUS8A
  • Matériau de la poignée : zytel
  • Poids : 65 g
  • Longueur de la lame : 75 mm
  • Longueur : 183 mm
  • Épaisseur de la lame : 2,9 mm

Les questions que l’on peut se poser avant d’acheter son couteau bushcraft

Dans l’article mentionné plus haut, nous revenons plus en détail sur les critères qui doivent vous guider dans l’achat d’un couteau de survie ou de bushcraft. N’hésitez donc pas à le consulter. Toutefois, voici quelques interrogations auxquelles nous sommes souvent confrontés. Si ça peut vous aider à faire le bon choix, à ne pas être déçu de votre achat ou à nourrir votre réflexion, tant mieux !

Comment choisir son couteau de bushcraft ?

Certains, face à cette question, tergiversent. C’est bien normal. D’autant que face à l’abondance de couteaux bushcraft sur le marché, à toutes sortes de prix, arrive un moment où l’on ne sait plus vraiment où donner de la tête. Pour vous aider, on vous propose un conseil tout simple. Et donc, de ce fait, sacrément efficace : portez votre choix sur une maison qui a déjà fait ses preuves. La liste est longue mais elle a le mérite de vous éviter de tomber raide dingue d’une lame toute pétée. Retenez donc : ESEE, Cold Steel, KA-BAR, Gerber, Benchmade, TOPS, Opinel, Fällkniven ou encore l’Ontario Knife Company. Là-dedans, il n’y a quasi que de la qualité.

Comment choisir l’acier de son couteau bushcraft ?

Si vous avez le sens du détail, aimez les trucs précis, on vous a écrit un papier rien que sur ce sujet. Si vous préférez les réponses à l’arrache, sachez qu’il existe deux grandes catégories d’acier en coutellerie: les inox et les carbone. Chez Lagertha, on vous recommande prioritairement les seconds. Seul hic, l’acier carbone n’aime guère l’humidité. Autant vous le dire d’emblée : il sera couvert de rouille en quelques heures. Donc, si vous vous dirigez vers ce type de lame, sachez que ce sera de l’entretien, du travail et beaucoup d’amour.

Quelle différence entre un couteau de survie et un couteau bushcraft ?

Le bushcraft, c’est l’art de vivre dans la nature. Autrement dit, c’est l’ensemble des techniques pour ne pas trop galérer dans un milieu parfois hostile. J’ai des potes citadins dont la seule perspective d’une nuit en camping, sous le frêle esquif d’un campement, glace leur sang. Alors, une nuit à la belle, je vous laisse imaginer le scénar… Comment ça, pour le feu, on n’a pas d’alcool à brûler ? Le froissartage ? C’est quoi ce truc… Construire un abri ? Tu m’as pris pour Cro-Magnon ? Et ainsi de suite. 

Cette longue digression pour vous dire qu’un couteau bushcraft, c’est une lame adaptée à l’ensemble de ces contraintes. C’est une lame conçue pour le gros œuvre, résistante à souhait, qui peut prendre les coups sans broncher. Une espèce de cheval de trait. Dure au mal, laborieuse, fidèle. Et, franchement, à y regarder de plus près, c’est aussi ce que l’on demande à un couteau de survie. On lui demande de ne surtout pas nous lâcher au plus mauvais des moments. On le soumet aux tâches les plus ingrates parce que dans la pampa, il n’y a que ça. 

La vraie différence entre ces deux types de couteaux réside dans leurs usages périphériques : certains couteaux de survie ont été pensés pour les forces armées, pour un pilote tombé en terrain ennemi, pour une section tactique. On pense, par exemple, au F1 de Fällkniven ou encore au LMF II Infantry de Gerber. Ces lames ont été forgées pour davantage de maniabilité au corps à corps, peuvent être dotées d’un manche anti-choc électrique, etc. Mais, en dehors de ces détails, c’est du pareil au même entre ces deux types de couteaux qui sont, ni plus ni moins, que deux sous-familles de la classe des couteaux outdoor. A notre humble avis, évidemment.

Quelle est la meilleure matière pour le manche d’un couteau de bushcraft ?

La prise en main est un critère fondamental. On ne le dira jamais assez : essayez votre couteau avant de l’acheter ! D’autant plus que lorsqu’on choisit une lame, il y a des critères émotionnels qui rentrent en ligne de compte. Comment se sent-on avec elle ? A-t-on une sensation de sécurité, de maîtrise, ou bien le couteau nous intimide-t-il ? Et ainsi de suite. En ce sens, l’équilibre en main est essentiel. Pensez aussi au fait que le couteau ne doit pas vous glisser entre les doigts… Choisissez donc, en priorité, des manches avec une bonne adhérence. 

Pour nous, le matériau ultime reste le micarta, un composite de résine et de toile de lin. Il présente le meilleur compromis entre résistance et adhérence. Quant au G10 et au Zytel, ils ont quasiment les mêmes propriétés sauf qu’on observe une perte de grip lorsque l’humidité est marquée. A noter que le caoutchouc reste une excellente matière. Enfin, évitez les manches en métal.

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