Couteau Bear Grylls Ultimate Pro de Gerber, la polyvalence à fleur de peau
Quand Bear Grylls prend la parole, l’aventurier écoute
Autant vous le dire, la première fois que j’ai eu le Bear Grylls Ultimate Pro entre les mains, ça m’a fait quelque chose. Même si, avec le recul, je me dis que j’ai eu à me frotter à de bien meilleures lames depuis. Mais ça n’en reste pas moins un top outil pour la survie. Une belle lame droite de 122 mm pour 4 ,5 mm d’épaisseur. Du costaud. Du très costaud ! Un profil qui ne craint pas les sollicitations les plus rudes à l’instar du bâtonnage.
Le tout avec un look inhabituel, moins austère qu’à l’accoutumée, et qui dégage une allure originale avec ses teintes orange et noire (très pratique aussi pour retrouver son couteau si on l’a laissé sur le sol). Si l’acier du Bear Grylls Ultimate Pro n’est pas forcément le résultat d’un alliage ultime, que le fil est parfois un peu arrondi à la livraison, il n’en reste pas moins à des années lumières de votre couteau de table inoxydable : avec 25 ans de garantie contre tous les défauts de fabrication, y a pas photo.
Des accessoires à gogo
Peut-être faut-il encore ajouter un petit défaut : l’étui, la gaine, le fourreau (rayez les mentions inutiles) du Bear Grylls Ultimate Pro est à la fois assez lourd et pas forcément très bien fini. Sans compter que l’aiguiseur qui y est intégré est à revoir. Il pourra tout de même vous dépanner si vous veniez à vous retrouver dans la panade.
Gerber, une belle maison qui tourne rond
Sur son site internet, la firme prétend aussi être le « plus important fournisseur de couteaux » des forces armées américaines. Plusieurs de leurs lames disponibles dans le commerce semblent valider cette affirmation, à l’instar du LMF II Infantry évidemment. Alors, si la plus grosse armée du monde a choisi de leur faire confiance, il y a des chances pour que leurs produits soient de bonne facture, non ?
L’avis de Lagertha sur le Bear Grylls Ultimate Pro de Gerber
Pour nous, c’est du 8/10. Clairement, les deux atouts de cette lame sont sa solidité et sa polyvalence. Un prix aussi qui, au regard des qualités mentionnées, reste très attractif. Grosso modo, ce couteau se place dans un très bon milieu de gamme. Il ne vous fera pas défaut, rendra son office sans sourciller, durera des années sans broncher. Mais, comparé à son grand frère le LMF II Infantry, aux SR1 et SRK de Cold Steel, à l’ESEE-6 ou l’ESEE-5 ou encore au Benchmade 162 Bushcrafter, il reste un cran en dessous. Pour ainsi dire, si vous débutez dans la survie, c’est une excellente première acquisition.