Le chénopode bon-Henri, une plante sauvage comestible
Rien que le nom du chénopode bon-Henri est stylé, vous ne trouvez pas ? Pour la petite histoire, son nom vient du roi Henri IV qui, selon la légende, aurait découvert son importance culinaire. Ce qui, au delà du mythe, préfigure de ses qualités gustatives. La preuve : le chénopode bon-Henri, parfaitement comestible, se mange à toutes les sauces. Un vrai régale. Lagertha vous explique tout.
Description du chénopode bon-Henri
Appelé tour à tour arroche, ansérine ou herbe bon-Henri, le chénopode bon-Henri est une plante sauvage pouvant faire de 20 à 60 cm de hauteur. Au toucher, ses feuilles vous laissent une poudre farineuse sur les doigts. Vert foncé et argentées au dos, elles font jusqu’à 10 cm de longueur et ont une forme en triangle. Les fleurs, dont la floraison à lieu entre juin et septembre, se présentent sous forme d’épis de 10 à 30 cm. Attention : vous pouvez confondre l’épinard sauvage, parfaitement comestible, avec le datura qui est très toxique.
Lieu de cueillette
Ce légume vivace, c’est à dire vivant plusieurs années, dispose d’une réelle rusticité tant il s’accommode aisément des basses températures : il vit aussi bien en plaine qu’à des altitudes notables. On en trouve jusqu’à 2 500 m. Il apprécie particulièrement les terres azotées et aérées. Et il s’éploie abondamment sous nos latitudes.
Classification du chénopode bon-Henri
- Famille : Amaranthaceae
- Genre : Blitum
- Nom botanique : Chenopodium bonus-henricus ou Blitum bonus-henricus
- Noms vernaculaires : ansérine bon-Henri, arroche bon-Henri, épinard sauvage, sarron, toute-bonne
Parties comestibles
Ce qu’il y a de bien avec le chénopode bon-Henri, c’est que tout s’y mange, de la tête au pied. Une plante comestible comme on les aime. De la même famille que le quinoa, ses graines viendront remplacer avantageusement (et surtout gratuitement) la « céréale » très en vogue ces derniers temps. Ses feuilles, évidemment, constituent la partie comestible la plus importante. Tandis que les hampes fleuries pourront faire des asperges de substitut.
Recettes possibles
Vous aimez cuisiner les épinards ? Eh bien, toutes les recettes que vous faisiez avec ces derniers sont réalisables avec le chénopode bon-Henri. Ça en fait un paquet… Cru au cuit, il terminera en quiche, en salade ou en potage. On vous conseille toutefois de récolter ses feuilles au début du printemps et jusqu’à la fin de l’été : en vieillissant, elles prennent un goût légèrement âcre qu’il vaut mieux éviter.
Vertus du chénopode bon-Henri
Riche en fer et en vitamine A, le chénopode bon-Henri pourra servir de base au repas des anémiés.S’il n’a pas des caractéristiques médicales hors-pair, il peut tout de même servir de remède apaisant contre les plaies, les piqûres d’insectes et les inflammations. Certain s’en servent également contre la toux ou encore la bronchite.