Avez-vous déjà regardé des vidéos de démonstration de la marque Cold Steel ? Elles sont tout bonnement terrifiantes… Ou, tout du moins, d’un mauvais goût parfaitement assumé (tranchage d’une tête de porc en slow motion, etc.). Mais ont le mérite de mettre en évidence l’incroyable qualité des produits de la firme. Pour ainsi dire, ils tranchent tout et semblent sortir indemnes des tests les plus dingues. La lame extra robuste du SR1, conçue pour les environnements les plus extrêmes et les plus impitoyables, fait d’ailleurs partie des pépites de Cold Steel. Pour voir la page produit et le prix d’achat en ligne du SR1 Cold Steel cliquez ici.

Une lame qui dégage une impression de puissance

Justement, à propos de la lame de ce couteau de survie, nous avons quelques mots à vous dire. Avec ses 4,8 mm d’épaisseur, pour une longueur de 10 cm, elle donne le sentiment d’être surdimensionnée, d’être une bête sauvage bien trapue, carré aux entournures (si je puis me permettre, c’est pas le top pour émincer ses oignons). Résultat : il s’en dégage, une fois en main, une impression de puissance et donc de confiance. Et, faut-il encore ajouter que cette sensation se vérifie à l’usage.

Dis comme ça, on pourrait croire que Lagertha vient d’acheter une palanquée d’actions chez Cold Steel. On vous rassure : il n’en est rien. C’est juste ce que l’on appelle un vrai coup de cœur. Bon. Continuons à propos du couteau bushcraft. Au travail, ce tranchelard permet de réaliser la plupart des tâches dont est capable une lame fixe. Entre la traction de la poignée en G-10, un système de verrouillage bluffant (lire ci-dessous), une solidité éprouvée dans la durée, ce couteau essuie d’un revers de main la vieille idée qui voudrait qu’en survie, un couteau à système pliant serait une erreur de néophyte.

Un des couteaux pliants les plus solides du marché

Tout le monde connaît l’avantage d’un couteau pliant : on range l’étui au placard et on glisse la lame dans la poche de son jeans. Pratique. Tout le monde en connaît aussi les principaux inconvénients. Et ils sont légions :

  • les rivés du manche qui sautent les uns après les autres
  • le mécanisme de verrouillage qui commence à avoir du jeu voire qui lâche
  • la solidité générale souvent de moins bonne facture que pour une lame fixe

On vous le dit d’emblée, le SR1 de Cold Steel balaie tous ses défauts vite fait. D’abord grâce à la qualité de son acier S35VN qui dispose d’une robustesse remarquable et offre un fil au tranchant peu banal. Ensuite, grâce à un système des plus ingénieux pour opérer le verrouillage de la lame: le tri ad-lock. Selon la firme, aucune marque n’aurait encore réussi à égaler ce dispositif révolutionnaire. Pour nous, c’est l’assurance d’un couteau qui, choc après choc, ne rend pas un pouce de jeu tout en se dépliant et se refermant le plus simplement du monde. Enfin, avec ses revêtements en acier emboîtés et traités thermiquement, rien ne bouge au niveau du manche. La messe est dite.

Cold Steel, une marque qui se la joue gros bras

Fondée en 1980, Cold Steel est tout sauf une boîte qui se la joue modeste. En fait, le premier mot qui nous vient à l’esprit pour la qualifier, c’est show off. Oui, elle se la raconte mais y a de quoi. Leurs campagnes de pub font froid dans le dos, la firme place ses produits dans de grosses productions hollywoodiennes, le tout accompagné d’une sorte de complexe de supériorité. Leur stratégie, c’est de bander les muscles. Ou, pour utiliser une comparaison vite fait, cette boîte est à la coutellerie ce que le culturisme est à la muscu. Vous voyez l’idée… Plus prosaïquement, ses produits, essentiellement fabriqués au Japon et à Taïwan, ont de belles finitions. Pour ainsi dire, Cold Steel c’est du solide et du travail bien fait.

L’avis de Lagertha sur le SR1 de Cold Steel