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Les 7 conseils de Mike Horn pour survivre au confinement

par | Avr 15, 2020

Il y a quelques mois encore, l’aventurier tentait la traversée de l’Arctique, perdu dans l’immensité de la banquise. Mais, aujourd’hui, le voilà confiné comme des millions de Français… L’occasion pour cet habitué des conditions les plus extrêmes de nous donner ses conseils pour survivre au confinement.

La descente du fleuve Amazone en hydrospeed, le tour du monde en suivant l’équateur, puis le cercle polaire, un troisième en voilier, la traversée de l’Antarctique en solitaire… Le Sud-Africain aux mille vies n’en finit plus de nous ébahir tant ses prouesses donnent l’impression qu’il repousse à chaque fois les limites du possible. Mais voilà… Lui, l’habitué des grands espaces, se trouve confiné comme des millions de personnes à travers la planète. Et il le vit bien. Pas trop mal tout du moins. Sans doute grâce à l’expérience acquise lors de ses virées en solitaire, dans l’isolement des déserts de glace ou d’eau, seul sur son bateau ou sous le frêle esquif d’une tente microscopique. Alors, autant suivre ses (très bons) conseils donné au Huffington Post.

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#1 Apprenez à vous couper du monde

Avec son accent si spécifique, que les amateurs de l’émission À l’état sauvage connaissent par cœur, Mike Horn nous conseille de «  ne pas laisser entre les mauvaises herbes dans notre tête ». Traduction ? Surtout, au réveil, ne sautez pas sur votre télé. Elle va polluer votre journée. L’aventurier insiste plus particulièrement sur les infos. Rarement essentielles, souvent anxiogènes, elles sont cette mauvaise herbe qui vient perturber notre quiétude.  

#2 Mangez moins 

« Quand on a rien à faire qu’est-ce qu’on fait », interroge Mike Horn. La réponse : eh bien, « on mange... » Seul hic, ce surplus de calories doit être brûlé. Vous le savez, vous vous en êtes rendus compte : le huis-clos d’un appartement ou de sa maison n’est pas forcément le lieu parfait pour enchaîner les entraînements. Alors autant lever le pied côté alimentation. Malgré sa stature imposante, Mike Horn confie se limiter à 1 800 Kcal par jour en ce moment alors que lorsqu’il était au pôle nord, il mangeait pour… 12 000 Kcal. Il « faut adapter sa vie à la situation », résume-t-il.

#3 Faites des réserves utiles

Toujours le pôle nord. Là-bas, Mike Horn s’y enquillait un demi-litre d’huile d’olive par jour. On vous conseille de ne pas essayer ou gare aux haut-le-cœur. Un exemple parmi tant d’autres pour insister sur la nécessité de bien choisir ses aliments. De préférences ceux qui se conservent durablement. Mike Horn mentionne le riz, le chou et vous invite à sortir les bocaux pour y mettre des sauces tomate maison. Si ce sujet vous intéresse, on vous explique ici ce qu’il faut mettre dans un stock alimentaire de survie.

#4 Apprenez à surmonter vos coups de blues

Le blues, on voit tous ce que c’est même si l’aventurier le définit avec des mots bien à lui. Il le décrit comme « trou noir dans notre tête qui est remplit avec du vide ou du négatif ». Et d’ajouter que ce vide « cultive nos doutes et nos peurs ».  Le seul souci, surtout en confinement, c’est que notre entourage le remarque. Le prend en plein dans la face, pâtit de nos humeurs. Il faut donc avancer, trouver das actions positives sur lesquelles « construire notre confiance et notre courage ». « Si t’as pas de confiance, comment ton entourage peut en avoir », conclut-il. 

#5 Essayez de relativiser

L’anecdote vaut son pesant d’or : après 808 jours de marche en solitaire, Mike Horn traverse le détroit Béring et entre en Russie. Chopé par la police, il le « foute en prison » où il passe 32 jours dans un 4 m². L’a-t-il mal vécu ? Pas le moins du monde… Entre dehors, le combat perpétuel contre la mort par – 50 °C, il a largement préféré sa geôle. Au chaud et sans que les ours ne puissent l’attaquer, il voyait même une forme de « luxe ». Voilà sa façon de nous dire qu’il faut relativiser. Pas toujours simple mais édifiant. Une manière de rappeler, aussi, qu’il faut accepter d’être là où on est. « Quand tu l’acceptes, ça change la manière de penser. »

#6 Trouver des alternatives au papier-toilette

Selon Mike Horn, ça ne sert à rien d’acheter du PQ. La raison ? Eh bien parce que « ça ne peut pas se manger ». Autant partir sur un simple seau d’eau, plus hygiénique, insiste l’aventurier. Et si vous voulez rester sur vos bons vieux rouleaux, Mike Horn vous invite à ne prendre que « trois carrés » et d’essuyer « deux fois avec ». Un conseil judicieux qu’on vous laisse essayer.

#7 Lisez beaucoup

La littérature peut nous aider à nous rappeler que l’on n’est pas les premiers à vivre une situation de confinement. Les histoires peuvent aussi nous donner du courage. Et puis ça « rend la tête sereine », ça stimule le cerveau « avec les choses qui donnent la confiance d’avancer ».

David C

David C

Rédacteur en chef

Bonjour à tous nos lecteurs. Je suis Sébastien, un passionné de sport outdoor et d’activité en pleine nature de manière plus générale.

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